La respiration est une action gérée par le tronc cérébral, comme les battements du cœur par exemple. C’est une sorte de fonction automatisée, c’est-à-dire que l’humain n’a pas besoin de réfléchir pour l’exécuter. Or, les chercheurs Jose Herrero et Ashesh Mehta du NorthShore University Hospital de Long Island se sont posés plusieurs questions : pourquoi les humains peuvent-ils réguler leur respiration quand c’est nécessaire (lors d’un effort physique par exemple) ? Comment atteindre ces parties du cerveau normalement inaccessibles consciemment ? Est-ce qu’il y a un bénéfice quelconque à entrer dans ces parties « automatisées » de façon consciente ?
Pour cette étude, les deux médecins ont choisi d’observer directement l’intérieur de cerveaux actifs et conscients grâce à des électrodes. Une méthode peu répandue, mais qui permet d’avoir accès aux moindres réactions de cet organe vital. Ainsi, les chercheurs se sont rendus compte qu’une maîtrise volontaire de la respiration avait de nombreux avantages : elle entraîne un plus grand contrôle de soi, de ses émotions, une concentration améliorée et un apaisement. Logique, puisque l’humain reprend en quelque sorte le pas sur une partie auto-gérée de son cerveau.
Source : http://mashable.france24.com